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Définir ses besoins avant d’acquérir un cheval
Le cheval demande une attention quotidienne. Son acquisition doit donc être mûrement
réfléchie.
Avant de faire l’acquisition d’un cheval, il est
important de bien réfléchir à l’utilisation que l’on envisage d’en faire. « Si le
futur acquéreur prévoit de monter le cheval, il lui faut avoir un niveau d’équitation
suffisant permettant sa bonne utilisation », conseille Dominique Baganas,
interlocuteur chevaux de sport au Haras de Douai de Gènes Diffusion.
Il est également nécessaire de définir ses pratiques d’équitation. La promenade
ne nécessite pas beaucoup d’équipements et un niveau d’équitation moindre, même
s’il est recommandé d’avoir de l’assurance à cheval. Dans ce cas, le propriétaire
a la possibilité de loger le cheval chez lui, si son installation le lui permet.
En revanche, l’équitation sportive qui a en point de mire la compétition exige des
infrastructures plus importantes (manège, carrière…). La plupart des propriétaires
de chevaux de sport font donc appel à un centre équestre, ce qui représente des
frais de pension (environ 300 euros par mois), auxquels il faut ajouter les frais
de ferrure (environ 60 euros toutes les 6 semaines), de vermifugation (30 euros
tous les trois mois), de vaccination (80 euros/an), d’assurance (qui correspondent
à 2 voire 3% de la valeur du cheval), sans compter les frais vétérinaires, si besoin.
Rappelons que malgré sa taille et sa corpulence, le cheval reste un animal fragile
qui demande une attention particulière. « Dès qu’un souci se pose, le propriétaire
se doit d’être réactif », avertit Dominique Baganas qui estime que le budget
consacré à un équidé rapporté à l’année est assez conséquent. Un investissement
en temps est également incontournable, et ce 365 jours par an. Il faut sortir le
cheval au moins une heure par jour, et enfin être capable de le véhiculer, si besoin,
avec un moyen de transport adapté.
Toutefois, il existe des alternatives plus économiques : le cheval peut être logé
en demi-pension. Il est alors utilisé par le club à des fins d’enseignement pour
une partie de la semaine. La demi-pension a l’avantage de réduire la facture. Les
chevaux sont également régulièrement sortis lors des cours.
Dans tous les cas, « avant d’acheter, il est préférable qu’un cavalier se fasse conseiller
par une personne compétente ». Cette dernière pourra l’orienter en fonction
de son niveau. Selon Dominique Baganas, on peut espérer trouver un cheval de promenade
à partir de 3 000 euros et un cheval de compétition à partir de 6 000 euros. On
peut l’acheter chez un marchand de chevaux spécialisé ou chez un éleveur. « Le marchand
de chevaux offre un panel assez large et peut reprendre le cheval pour l’échanger
s’il ne convient pas à l’acquéreur. Chez l’éleveur, les chevaux seront probablement
de meilleur marché mais il faudra être sûr de son choix car il n’y a pas d’échange
possible », prévient-il. Pour les chevaux de sport de haut niveau, il existe
des ventes publiques dans lesquelles les sujets ont été sélectionnés sur leurs aptitudes
et leurs origines (par exemple, les ventes aux enchères de Fences à Bois le Roi
et Nash à Saint Lô).
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